Les victimes de traumatisme crânien présentent souvent ce qu'il est coutume d'appeler des handicaps invisibles. Ils se définissent comme des handicaps non-détectables, pouvant entrainer des complications pour un individu à interagir avec son entourage. Difficiles à vivre dans la vie de tous les jours, ce ne sont pas des handicaps reconnus en tant que tel.
Le handicap invisible peut être de caractère sensoriel, psychique ou cognitif. Dans différents contextes, il peut malheureusement pris comme excuse ("pas vu, pas compris"). Il est donc indispensable dans leur processus d'indemnisation, de s'entourer de regards pluridisciplinaires permettant de cerner l'ensemble des préjudices subis et non les simples préjudices visibles.
À défaut, la réparation du handicap invisible n'est pas prise en compte ce qui est dramatique pour la victime.